Le pinus : un héritage aux multiples facettes

pin caribéen

Nouvelle - Calédonie

Mercredi 26 août 2020 - 14:07

C’est une tronçonneuse à la main, que Cédric Tyea nous accueille pour ce nouveau numéro de Wéari, ce samedi 29 août à 19 h sur CALEDONIA ! Pas de panique, c’est pour la bonne cause.

Une espèce envahissante

Avec les habitants de la tribu de Tiéti, Cédric entend réduire le terrain de jeu d’une espèce envahissante : le pin caribéen. Poussé par la curiosité, le journaliste part alors sur les traces de cet arbre familier de nos paysages. D’où vient-il ? Et pourquoi pose-t-il problème aujourd’hui ? Cédric rencontre Samuel Noury, chef du service forestier à la province Nord. Grâce à lui, on comprend que le pinus a été importé avec plusieurs autres espèces pour développer la sylviculture sur le plateau de Tango.

Le pin des Caraïbes bien accueilli sur le Caillou

Le pin des Caraïbes s’est senti fort bien chez nous et a d’abord été très bien accueilli. Il sert à faire de la pâte à papier, entre autres. Mais au fil du temps, le pin des Caraïbes s’étend au-delà du plateau et étouffe les plantes endémiques. Aujourd’hui, il fait partie des treize espèces les plus impactantes pour l’environnement du Pays.

À la scierie de Netchaot

Pourtant, sur le plateau de Tango, on continue de le planter, afin de développer la filière bois. Direction la scierie de Netchaot pour comprendre le fonctionnement de la filière et la manière dont est géré le bois. Une visite en immersion, de la découpe en forêt jusqu’au séchage du bois.

Et direction l'île des Pins

En guise de pause, direction l’île des Pins. Là-bas, on repousse le pin envahissant en plantant d’autres espèces pionnières qui poussent plus vite que lui. Le pin caribéen coupé, puis broyé, sert à recouvrir les nouveaux plants afin de concentrer toute l’énergie sur ces jeunes pousses. Celles-ci sont choisies avec précaution car elles sont l’amorce d’une nouvelle forêt.