FESTIVAL RECIF – Delphine Ollier-Vindin répond à nos questions
11/11/2025À l'occasion du lancement imminent du festival RECIF (Réalisateurs Émergents et Cinéma de Fiction), qui débute le 7 novembre, nous avon...
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À l'occasion du lancement imminent du festival RECIF (Réalisateurs Émergents et Cinéma de Fiction), qui débute le 7 novembre, nous avon...
À l'occasion du lancement imminent du festival RECIF (Réalisateurs Émergents et Cinéma de Fiction), qui débute le 7 novembre, nous avons rencontré Delphine Ollier-Vindin, déléguée générale. Elle nous dévoile les ambitions, la ligne éditoriale et les défis de ce nouvel événement qui s'inscrit dans la continuité de l'histoire du cinéma en Nouvelle-Calédonie, tout en proposant une nouvelle vision.
Le RECIF se veut un tremplin pour les premiers et seconds longs-métrages internationaux (cinéma d'auteur) et met un accent particulier sur le cinéma du Pacifique. Découvrez dans cette interview comment l'équipe a réussi à organiser un festival de cette ampleur malgré le contexte de crise, en misant sur la gratuité des séances et l'itinérance dans 14 communes. CALEDONIA est partenaire du festival RECIF.
Rencontre avec Damon Fepulea'i, le réalisateur de Red, White & Brass – invité d'honneur du FESTIVAL RECIF Découvrez un entretien captivant avec Damon Fepulea'i, invité d'honneur du FESTIVAL RECIF. Le réalisateur néo-zélandais, d'origine samoane, partage son expérience sur la création de son film joyeux et énergique, Red, White & Brass, basé sur une histoire vraie. Dans cet échange, Damon Fepulea'i nous parle de l'inspiration derrière le film, qui explore la fierté et la passion des Tongiens de Nouvelle-Zélande qui, faute de billets, créent une fanfare en quelques mois pour assister à un match de la Coupe du Monde de rugby.
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NOUVELLE-ZELANDE 𝘊𝘰𝘮𝘦́𝘥𝘪𝘦 𝘥𝘳𝘢𝘮𝘢𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 1𝘩25. 𝘓𝘢𝘯𝘨𝘶𝘦𝘴 𝘥’𝘰𝘳𝘪𝘨𝘪𝘯𝘦 : 𝘵𝘰𝘯𝘨𝘪𝘦𝘯, 𝘢𝘯𝘨𝘭𝘢𝘪𝘴. 𝘝𝘖𝘚𝘛𝘍. 𝘈𝘷𝘦𝘤 𝘑𝘰𝘩𝘯-𝘗𝘢𝘶𝘭 𝘍𝘰𝘭𝘪𝘢𝘬𝘪, 𝘋𝘪𝘮𝘪𝘵𝘳𝘪𝘶𝘴 𝘚𝘤𝘩𝘶𝘴𝘵𝘦𝘳-𝘒𝘰𝘭...
Dans cette émission “SORTIES CINÉ”, découvrez une édition spéciale Festival RECIF. Stéphanie Marlier vous présente une sélection des nouveautés cinéma du moment, soigneusement choisies pour vous guider dans vos prochaines séances.
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RECIF, pour Réalisateurs émergents, cinéma international et films du Pacifique, porte plusieurs ambitions. La première concerne la jeunesse. "Le festival les invite à participer en nombre aux dispositifs, aux ateliers, aux concours", introduit Delphine Ollier-Vindin, déléguée générale de l’événement. La deuxième consiste en une ouverture sur la production provenant des îles du Pacifique, les courts-métrages de pays voisins participant pour la première fois à la compétition aux côtés de ceux des Calédoniens. La troisième a trait à la sélection internationale, qui met en avant le cinéma émergent. "Il y aura exclusivement des premiers et des seconds longs-métrages, précise Delphine Ollier-Vindin. Ils sont souvent particulièrement forts parce que les réalisateurs ne savent pas s’il y en aura d’autres, alors ils mettent tout dedans. Je voulais leur faire une place particulière."
Ouvrir la compétition aux réalisateurs du Pacifique était un "axe prioritaire", insiste Delphine Ollier-Vindin, ce qui est chose faite avec la première édition de la Sélection Pacifique de RECIF, qui comprend des courts-métrages d’Australie, de Nouvelle-Zélande, de Fidji, de Polynésie française, de l’Île de Pâques et de Nouvelle-Calédonie. "Il était temps de confronter les films locaux à ceux de la région", estime la déléguée générale, qui a commencé à nouer des partenariats avec les pays voisins. La présence de cette sélection était une évidence. "Je crois qu’on interagit les uns avec les autres, sans forcément se connaître, mais en fait, cette insularité, elle nous relie tous. Elle nous met en face de mêmes difficultés ou de mêmes possibilités."
Avec les concours "Toujours plus courts", "Jeunes talents" (réservé aux moins de 20 ans), "1,2,3 pitchez" ou encore "1,2,3 filmez", RECIF veut inciter ceux qui en ont l’envie à se lancer et proposer une création dans une de ces compétitions. "On aimerait que grâce à ça, ceux qui n’osent pas forcément faire des films, mais qui sont tentés, qui ont des choses à dire, à explorer, à raconter, se sentent la possibilité de participer", déclare Delphine Ollier-Vindin. Et ainsi favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de réalisateurs calédoniens. "Il y en a une qui s’est construite ces dernières années et qui essaie d’ailleurs de passer au long-métrage, donc c’est bien d’accueillir la relève. Cela passe notamment par une immersion, et c’est le rôle des festivals de montrer des films qui ne circulent pas facilement et de donner envie de faire des films."
Grand Nouméa, Boulouparis, Thio, La Foa, Bourail, Pouembout, Koné, Voh, Poindimié, Hienghène et Ouvéa. RECIF va sillonner le territoire et se déplacer dans quatorze communes, afin d’y proposer des projections, des animations et des échanges. Un point "très important", souligne Delphine Ollier-Vindin. "L’idée est vraiment d’aller à la rencontre du public, que ce soit en salle de cinéma, en plein air, dans une médiathèque, un centre culturel ou lors de séances scolaires, de réunir des familles et d’offrir des moments de convivialité."
RECIF, c’est une aussi une sélection jeunesse, des ateliers, des causeries, ainsi que la présence de trois invités, dont celle du réalisateur néo-zélandais Damon Fepulea’i, qui accompagne son film Red, white and brass, qui raconte l’histoire de Maka, Tongien fan de rugby prêt à tout pour obtenir des billets pour le match de la Coupe du monde entre les Tonga et la France, et qui doit monter une fanfare pour l’animation d’avant-match en quatre semaines. Damon Fepulea’i, invité d’honneur, présentera notamment son film le vendredi 7 novembre au centre Tjibaou, à 19 heures, lors de la soirée d’ouverture. Une façon de construire des liens. "On souhaitait avoir des invités de la région, afin de créer des contacts, d’échanger autour de thématiques qui nous préoccupent tous." Seront également présents Damon Van Der Schuit, scénariste et réalisateur australien, et Emma Alix Smith, actrice et productrice australienne, qui rencontreront notamment des confrères calédoniens lors d’un rendez-vous à la Communauté du Pacifique la 10 novembre.
Anne-Claire Pophillat
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